19 août 2007

Derrière les fagots




Je resors des vieilleries oubliées, mises de côté car n'ayant pas retenu l'attention ou simplement par flegme... ça fait du bien, et je me dis "bon sang, j'aime les images". Et je ne comprends pas pourquoi il m'arrive d'éprouver un tel dégoût du visuel en général et de ce que je produis en particulier... au point de ne pas vouloir ouvrir des cartons de négatifs abandonnés pendant plusieurs mois.



Il me faut du temps pour voir ce que j'ai vu et oublié aussitôt. Dans ma tête de linotte, se dire: "J'aime" sans se poser d'autres questions, c'est devenu un luxe que je devrais me permettre tous les jours !!!


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je ne suis pas sure de comprendre ce que tu veux dire. Faut-il, de temps en temps, se débarasser de notre esprit critique, et réapprendre à aimer sans (bonnes)raisons? C'est vrai qu'une intelligence entraînée à la critique à du mal à se débarrasser de ses réflexes d'analyse, et que c'est parfois dommage, et fatigant.

Cocje a dit…

Je ne crois pas que nous puissions vraiment nous débarasser de notre esprit critique une fois que la machine est en marche.
Tu as raison, quand on a des reflexes et des convictions sur ce qui fait interêt dans les images, on est intransigeant avec ses images aussi... et il m'est assez difficile (mais je suis un peu maso) de regarder plus légèrement, plus personnellement, en oubliant des spectateurs potentiels et donc en permettant à l'affectif/subjectif de jouir pleinement.